dimanche 18 décembre 2011

Cigognes de noël !

Il est une curiosité en Val d'Allier qu'il semble intéressant de souligner.
On connaissait au printemps les prairies verdoyantes ponctuées de cigognes blanches, une branche au bec, survolant la forêt alluviale pour rejoindre leur nid mais depuis quelques années maintenant, certaines décident, par économie d’énergie peut-être, de mettre court à leur migration.
Traditionnellement migratrices dés la mi-août, elles disparaissent pour la plupart durant l'hiver avant qu'on ne les revoit aux beaux jours... Cependant, cette semaine, deux d'entre elles ont refait leur apparition dans ces mêmes prairies accueillantes et gorgées d'eau, une particularité ornithologique du site car ce n'est pas la première fois que deux cigognes effectuent une micro migration et reviennent ici pour Noël. Mais est-ce les mêmes oiseaux chaque année ? Et... doit-on croire que le sable chaud d'Afrique du Nord ne vaut pas les zones humides de l'Allier ?







De nombreux oiseaux se retrouvent l'hiver sur des milieux de culture où les haies ont disparu. La visibilité est nécessaire pour ces voyageurs farouches. Ici, grues, vanneaux et cigognes trouvent graines et invertébrés d'hiver.



lundi 12 décembre 2011

Au dortoir des échassiers

La nuit est froide, il est 5 h, encore deux heures avant les premières lueurs...
Calé sous l’affût, les jambes engourdies, je profite sagement de cette ambiance nocturne saisissante.
Quelques bruits sourds trahissent la présence d'oiseaux encore endormis, le vacarme sera pour tout à l'heure...
Par curiosité, je tente une photo... et je découvre devant moi un silencieux dortoir...
Les grues sont nombreuses, toutes resserrées, la patte dans l'eau, certaines surveillent, d'autres, le bec sous l'aile, un peu moins...
En pointe, les courlis font de même, le spectacle est splendide et émouvant !






mardi 6 décembre 2011

De retour !

Le Val d'Allier attirent chaque année des centaines de grues, qui trouvent en ses terres fertiles, de quoi passer la période hivernale. Il leur faut bien deux mètres d'envergure pour descendre de Scandinavie jusqu'ici et quand bien-même, une fois arrivées, elles ne se posent pas aisément, il leur faut tourner, retourner, survoler puis tourner toujours afin de s'assurer un site sans danger.


Pour ces autres échassiers, même si quelques couples nichent de façon éparses dans le secteur, les groupes importants de courlis commencent à être observés à partir de décembre, d'autres viendront, selon les vagues de froid, gonfler les rangs des habituels hivernants.



jeudi 1 décembre 2011

"Cerf moi fort !"

Ces grands herbivores, devenus forestiers avec le temps, affectionnent particulièrement les zones ouvertes, les prairies et les cultures. Ils contribuent à maintenir en milieu forestier, des zones herbacées, refuge d'une flore spécifique qui tend à se raréfiée. Leur régulation ne se fait malheureusement plus avec les grands prédateurs... ou du moins, pas ceux dont la forêt aurait naturellement besoin...