Les uns, le bec acéré, ont l'élégance de ratisser les eaux peu profondes avec leurs yeux plus gros que leur ventre, et les autres, inconscient du danger, remonte malgré leur taille la portion cul-de-sac de la rivière.
Les Grands cormorans n'ont pas leur pareil pour quadriller les fonds qu'ils prospectent en apnée prolongée. Telles des torpilles, ils plongent d'un petit bond, disparaissent, remontent... apparaissent tantôt là, tantôt là, tantôt là... fugaces, insaisissables, puis soudain... un des affamés remonte bien chargé !
Il rejoint la berge, un autre vient lui chiper... le bal des charognards peut commencer.
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